Rue chic de Los Angeles

**Dante**

Une des nombreuses rues chic de Los Angeles, où l'on peut vadrouiller comme bon nous semble

Et c'est donc dans ce quartier relativement aisé de la Cité des Anges que se balade Caesar Koronti, le fameux marchand d'art! Toujours bien habillé en ce doux mois de Septembre, petit costume trois pièces et veste posé sur les épaules, l'italien jette un coup d'œil à sa rolex, vérifiant l'heure. Il avait encore quelques heures avant de devoir faire toute sa tournée d'appels hebdomadaire. Son regard quitte ensuite sa montre pour se poser sur les passants. Les passantes surtout tandis qu'un sourire charmeur apparait sur son visage. Réajustant le holster du 9mm qu'il a attaché sous l'aisselle, merci le second amendement, il vaque sans réel objectif, cherchant maintenant une opportunité de s'amuser.

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Il pourra s'amuser autant qu'il voudra, à un moment, il sera à 20h et à cette heure-ci, la lune commence à pointer le bout de son nez. On a beau être à L.A, cette fois, en septembre, les nuits se font bien plus froide que d'ordinaire. Au moins de quoi donner une raison valable au port d'un pull ou d'une veste. La lune commençant son cycle dans la nuit, la vie, elle, semble se faire plus calme dans le coin, au moins pour cette nuit.

L'heure de manger donc! Regardant à nouveau sa montre, il se décide finalement à rejoindre un restaurant non loin. Un superbe restaurant servant des plateaux de fruits de mer. Et il y avait même croisé Amber Heard une fois, vraiment une femme remarquable et au demeurant très sympathique.

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Caesar s'en ira donc, marchant dans cette rue chic de Los Angeles où il fait si bon vivre, c'est bien connu. Concernant Amber Heard, on ne peut qu'être en désarroi face à ce qu'elle a vécu avec Johnny Depp.

Tout en se baladant, il pourra noter quelques voitures passantes. Il y a beau avoir beaucoup moins de monde ce soir, il y a tout de même un peu de circulation. Si Caesar ouvre l'oeil, il pourra aussi remarquer quelques jeunes, trainant ici et là, vaquant à leurs occupations. Certains sont accompagnés, tantôt de bonne compagnie (une copine, un copain, plusieurs filles pour les plus heureux), d'autres, eux, semblent être partis pour faire les tournées des bars, bras dessus, bras dessous, prêt à profiter de leur soirée.

En tout cas, il pourra apercevoir le restaurant en question, qui semble servir du monde, alors qu'au loin, une brume semble se former, les nuages commençant à camoufler la lune.

Ah! Que la vie est douce à Los Angeles (lorsqu'on a de l'argent mais chut!). Croisant un chad, certainement, avec plusieurs demoiselles aux bras, Caesar lui fera un clin d'œil en signe de respect. Pour autant qu'il apprécie les belles voitures, les belles montres et les belles fringues, rien, non rien, ne battait les belles femmes. Une femme magnifique, un bon repas dans un restaurant chic de LA, une petite soirée. C'est ça la vraie vie se dit-il tandis qu'il ne fait pas vraiment attention à la brume. Même si ça aurait eu de quoi l'interpeler! De la brume à Los Angeles? Vraiment?

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le CHAD aura répondu avec le même clin d'oeil. Visiblement, Caesar a le bon look pour les bonnes personnes. Il pourra même noter qu'une des femmes aura croisé son regard, avant de l'observer de haut en bas, détaillant le vendeur d'un regard qui voulait tout dire. M'enfin, en tout cas, Caesar pourra rentrer dans le restaurant si il le désire, alors que la brume, elle, se fait de plus en plus présente, petit à petit

Aie! Quel dommage qu'il n'ait pas le temps de s'arrêter pour discuter avec le confrère Sigma et la demoiselle au regard expressif! Il n'avait guère le temps, le boulot n'attendait pas et, après le restaurant, il faudra repartir travailler. Putain de décalage horaire de merde. Enfin bref. Regardant brièvement son reflet dans l'une des vitres du restaurant, passant une main dans ses cheveux pour se recoiffer et réajuster son trois pièces, il entrera dans le restaurant. Il hésitait déjà entre un petit homard ou un crabe royal.

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Un serveur l'accueillera comme il se doit, reconnaissant le bougre

-Hé bah tiens, si c'est pas un habitué ça ! Vous allez bien m'sieur Koronti ? Allez-y, installez-vous !

Il lui aura tendu la main. Une poignée d'homme à homme, alors qu'il guidera l'habitué vers une bonne place tranquille, loin de tous les clampins du coin.

-Vous avez une idée en tête pour ce soir ?

-Toujours un plaisir de venir ici. Les meilleurs tables de Los Angeles comme je dis toujours à mes amis. D'ailleurs, si vous voyez Monsieur Scorsese, n'hésitez pas à lui passer le bonjour de ma part, je lui ai recommandé de venir.

Dira tranquillement Caesar après avoir serrer la main du proprio des lieux avec virilité. Se laissant ensuite guider jusqu'à une table, il s'installera en disant.

-Vous savez quoi, je me sens d'humeur aventureuse aujourd'hui. Je vous laisse choisir pour moi. De même pour l'alcool.

En souriant au gérant tout en sortant de sa veste un tube en acier. De ce tube, il fera glisser un cigare déjà coupé et prêt à fumer.

**Dante**

-Ca sera noté, monsieur. En plus d'être un plaisir.

Le serveur aura hoché la tête à la proposition du fameux marchand d'art de Los Angeles.

-Très bien, Dans ce cas, nous tenterons du Vin Blanc "Red Shoulder Ranch Chardonnay" de 2019, avec du homard pour le plat principal accompagné de légumes grillés. Pour l'entrée, nous pouvons vous proposer des huitres. Pour le dessert, nous verrons si vous en voulez un après coup, qu'en pensez-vous ?

-Parfait! Tout ça m'a l'air splendide, j'ai hâte!

Dira t-il de manière fort enjoué tout en vissant le cigare dans sa bouche avant de sortir un zipo assez classique de sa poche. Caesar, tandis qu'il allume le cigare et commence à crapoter pour faire partir la flamme, observe les lieux. Savoir s'il y a des personnes intéressantes.

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Visiblement, il n'y a pas grand monde d'intéressant. Des touristes, des personnes d'un peu de tous les horizons. Seul un homme, un blond porteur de lunettes, accompagné d'une malette, pourra attirer son attention, loin des autres "invités". Ce dernier semble porter, tout comme Koronti, une costume 3 pièces indiquant ainsi à quelle sphère il appartient.

Et bien, du temps que son vin et ses plats arrivent, Koronti se lèvera tout en fumant son cigare. Traversant la salle, évitant de bousculer les serveurs/clients mais faisant moins attention pour les serveuses. Une petite bousculade, un petit sourire, on ne sait jamais eheh. Enfin bref, il rejoindra donc son "semblable" tout en engageant la conversation.

-Vous êtes là pour le travail ou le plaisir?

**Dante**

Le blond, qui doit avoir pas plus de 25 ans, relève la tête vers son interlocuteur, un sourire charmeur aux lèvres.

-Oh, bonsoir. Un peu des deux. J'essaie de mêler les deux bouts pour faire en sorte que les deux aillent ensemble, ma foi. Même si parfois, avec le manque de temps et d'autres paramètres, c'est un peu compliqué.

-Je connais bien cela!

Dira t-il au jeune homme affichant également un sourire charmeur sur son visage. Farfouillant brièvement dans les poches de sa veste, il en sortira un petit portefeuille en cuir duquel il sortira ensuite une carte de visite. Celle-ci, blanche couleur "os" et sur laquelle on peut lire "Caesar Koronti, marchand d'art" ainsi que l'adresse de son bureau, le tout en police Silian Rail. Tendant la dite carte au jeune homme, il dira.

-Si vous cherchez un partenaire commercial, je cherche à étendre mes affaires à Los Angeles, je suis arrivé récemment.

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-Oh, voilà qui est intéressant. En réalité, je suis un marchand d'antiquité. Un antiquaire, pourrions-nous dire. Nos deux métiers semblent bien correspondre. Ravis, monsieur Koronti. Je prends note de tout ceci.

Il tendra ensuite en retour une carte à Caesar : "Mark Scheinben, Antiquaire"

-Qu'est-ce qui vous as attiré dans le coin, monsieur Koronti ?

-Une heureuse rencontre s'il en est.

Dira Koronti tout en récupérant la carte de visite de Mark, la lisant brièvement avant de la ranger dans sa poche.

-Il y a certaines affaires qu'on ne peut faire qu'ici. Et puis, c'est la Cité des Anges, n'est-ce pas? Il n'y en a qu'une seule au monde. Et vous, Monsieur Scheinben?

**Dante**

-Et bien, je suis venu ici pour différentes légendes. Des rumeurs, aussi, dirons-nous. Apparemment, un homme détiendrait des antiquités plutôt intéressantes. Des choses venus d'un autre siècle, ainsi que d'un autre pays...Alors, vous comprenez..J'ai saisis l'occasion.

-Vraiment... De quel homme parlons nous? Peut-être serait-il possible de faire affaire avec lui s'il possède des œuvres d'arts intéressantes.

Demandera curieusement le K au jeune blond aryen.

**Dante**

-C'est là où le bat blesse. Cet homme n'est seulement murmuré d'oreilles en oreilles. Pas de site internet. Pas d'adresse, ni de numéro de téléphone. Rien. Seulement du bouche à oreilles.

Il commence ainsi à sortir de sa mallette quelques photos, montrant différentes breloques, des simili masques Incas ou Aztèque, néanmoins différent de ce qu'il a connu, si il s'y est déjà intéresser.

-Cependant, ses ventes, elles, sont réelles, vu que j'ai pu rencontrer certains de ses anciens clients. Ils m'ont mis sur la piste par ici, même si, apparemment, ce vendeur aime changer de coin ici et là, ainsi que de Continents. Plutôt curieux, n'est-il-pas ?

Caesar observera longuement les photos. Rien ici ne pourrait l'intéresser, hélas, ses clients préférant l'art classique ou moderne mais cela ne voulait pas dire que ce fameux commerçant n'avait pas d'autres pièces plus intéressantes pour le K. Toujours est-il qu'il répondra.

-Un antiquaire ambulant en somme? C'est vrai que ce n'est pas courant. Peut-être fait-il ça dans un but marketing. Tout ce mystère, les changements de lieux, ça ne peut qu'embraser la curiosité de potentiels clients. Notamment des plus fortunés qui apprécient l'insolite et sont prêts à déboursez beaucoup plus si l'objet est accompagné d'une histoire nimbé de mystères et de secrets.

D'un autre côté, ça rendait également le moyen de le joindre extrêmement compliqué.

**Dante**

-Ce n'est pas le plus juteux, car vois-tu, on raconte autre chose sur ce bonhomme.

l'Aryen se rapproche un peu plus de l'oreille de son "collègue", lui murmurant quelques mots

-Des rumeurs racontent qu'il vendrait aussi...des Antiquités occultes, sous le manteau.

Puis, revenant à sa place, il développe un peu plus, sans en parler réellement, ni dire de quoi il parlait exactement

-C'est surtout ça qui m'intéresse. Ça serait une première que de posséder des objets de cette trempe. Du moins, encore faut-il que la rumeur soit réelle. Ça aussi, c'est peut-être une invention de sa part pour vendre des choses à des prix exorbitants...Mais bon, nous verrons bien si toit cela est réel ou non.

-Occultes? Du genre Ouija, poupée hantée ou dague démoniaque?

Répondra t-il sans vraiment s'embarrasser de baisser la voix. C'était LA ici, en marchant cinq minutes dans la rue il était possible d'entendre des plus grosses dingueries que des rumeurs d'occultes et de magie noir. Dieu que le crack avait détruit une partie de cette ville et de l'Amérique.

-C'est vrai qu'on ne peut guère appeler ça de l'art mais je suis sur que je pourrais refourguer ce genre d'objets à des connaisseurs. Une baguette de sorcière de Salem de l'époque, ça ça se vendrait bien.

Dit-il tout en faisant signe à la barmaid ou à une serveuse random.

-Deux verres de votre meilleur scotch pour moi et mon ami, tu seras bien gentille ma belle.

En s'adressant donc à la barmaid tout en lui faisant un clin d'œil avant de reprendre sa conversation avec Mark.

-Et bien ce fut une plaisante conversation Monsieur Scheinben mais mon repas ne vas pas tarder à être servis. N'hésitez pas à me contacter et je garde votre carte, je suis certains que nous ferons affaire. Oh, et ne vous en faites pas pour le verre, c'est moi qui invite.

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-Par exemple, même si on a tendance à s'éloigner du cliché du genre. Mais c'est l'idée.

L'Allemand (car oui, il est allemand) observe le marchand d'art un instant, puis baisse la tête, semblant remercier le monsieur lui offrant un tel verre, qui ne tardera pas à arriver. Après tout, un client régulier et généreux, c'est généralement bien vu dans un restaurant de ce type-là, surtout à LA.

-Et bien merci pour le verre. Si je trouve mon homme, je n'hésiterai pas à vous faire signe.

Concernant le plat, effectivement, peu de temps après, on le servira. Le cher es..marchand d'art pourra remarquer que la brume englobe totalement l'extérieur. Le chef du restaurant, quant à lui disponible près de la réception, semble plutôt peinés alors qu'il reçoit des coups de fil. On pourra l'entendre dire qu'avec cette brume, plutôt épaisse, on y voit pas grand chose à quelques mètres de distance, les clients semblent beaucoup moins enclins à venir. Une sacré histoire.

Mais bon, est-ce que ça le concerne ? Son repas est servis

-Ce fut un plaisir Monsieur Scheinben.

Au vu du nom, le K avait bien deviné une certaine ascendance germanique mais, en dépit de la brume, ce qui était vraiment étrange à Los Angeles, après tout, pour avoir de la brume, il faut de l'humidité. Et de l'humidité dans la Sun Belt et bien... Enfin, ça ne le concerne pas! S'installant à la table, il se servira un verre de vin qu'il goutera du bout des lèvres avant d'attaquer le repas à proprement parler. Lui qui appréciait tant la vue, son regard se perd dans la brume à l'extérieur.

-Il n'y a vraiment plus de saison.

Marmonnera t-il dans sa barbe tout en mangeant son homard et dégustant son vin dont il apprécie les saveurs boisés. Décidément, un bon choix!

**Dante**

Alors, le reste se passera sans accroc. Caesar passera un bon repas, alors que le restaurant se vide petit à petit, y compris l'Allemand de tout à l'heure, qui finira par inévitablement partir.

Au moment de finir son plat, il sera tout seul dans le restaurant. En dehors du personnel, bien sûr. La brûme, elle, semble plus présente que jamais. Même le ciel étoilé est caché par des nuages. Autant dire que c'est plutôt coton pour se repérer dehors actuellement.

Imaginez vous rendre au soleil et avoir une brume tellement dense qu'on n'y voit pas à cinquante centimètres... Putain de réchauffement climatique. Quelle merde. Clairement Caesar n'avait guère envie de s'aventurer dans cette purée de poix, mais, checkant sa montre, il commence à légèrement grincer des dents. Il semblerait que l'heure de son rendez-vous téléphonique ait fini par arriver et finir. En retard pour en retard, l'italien n'était plus guère pressé et se contentera de rallumer le cigare qu'il avait commencer avant son repas. Il adressera tout de même au gérant, et au personnel s'il en restait, un petit mot!

-Merci pour le repas, c'était excellent, comme d'habitude. Passez une bonne soirée.

Puis il sortira dans la rue, quittant le restau et sortira son téléphone pour utiliser son meilleur google maps en rentrant l'adresse de son appartement. Si lui ne voyait pas, son téléphone se démerderait lui.

**Dante**

Le personnel le remerciera alors que Caesar tapote l'adresse sur son téléphone. Peu de temps après, le téléphone lui indiquera la marche à suivre.

Comme Caesar peut s'en douter, il est pour lui assez difficile de se repérer. Les rares voitures passant près de lui ne sont visible seulement lorsqu'elles sont à quelques mètres de lui. Un temps à créer des accidents, ça, c'est sûr. Mais ce n'est pas le plus important, car, très peu de temps après, le bon Caesar entendra une clochette tinter dans l'obscurité, non loin de lui

Caesar soupire tandis qu'il longe les bâtisses pour rester au plus loin de la route tout en tentant de s'orienter, au mieux, avec l'aide de la fidèle Siri! Tandis qu'il crapote sur son cigare pour le maintenir allumer et soufflera tranquillement de la fumée qui se perdra certainement dans la masse brumeuse aux alentours, son regard quitte finalement son portable pour observer la brume. Un réflexe étant donné qu'il ne peut rien voir mais voilà, un bruit de clochette, ça peut sembler random, mais dans ce quartier de LA, ce n'était pas chose courante. Une nouvelle boulangerie hipster qui se la joue française? Enfin, pour le moment, il n'y prête guère attention, cherchant, tant bien que mal à éviter les voitures qui semblent perdue à cause du temps. S'agirait de pas mourir quoi.

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Le son de la clochette se fait plus insistant, se répétant une nouvelle fois dans la brume.

Claquant de la langue, Caesar cherche à identifier d'où vient ce bruit. Quitte à y être, autant aller voir si c'est bien une boulangerie hipster. Rangeant, pour le coup, son téléphone, qui ne le servira à rien ici.

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Ca semble venir de l'est. Si le Koronti s'y aventure, il pourra s'apercevoir qu'il s'agit d'une petite ruelle.

Ah, parfait. Une ruelle avec personne aux alentours, au cœur de LA, un bruit de clochette digne des meilleurs camions de glace de pédo et tellement de brume qu'on voit rien à deux centimètres. Merci Dieu d'avoir inventer le droit de port d'arme et, sans pression, il dégainera son 9mm qu'il tiendra le long de sa jambe, s'il croise un random, au vu de la faible visibilité, il ne devrait pas remarquer le flingue. Et si c'est un Ted Bundy wannabe et bien... Vous avez compris quoi. Tout en faisant attention, s'il doit traverser la rue, il continue de se diriger vers la clochette, flingue en main, cigare en bouche.

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Le son de la clochette se fait plus fort au fur et à mesure qu'il avance.

Le problème, c'est que Caesar, sûrement dû à son boulot, pourra sentir un regard posé sur lui. Comme si, dans cette brume, quelque chose l'observait en secret. A moins qu'il ne s'agisse d'une hallucination ?

Voilà un bien désagréable sentiment que celui d'être observé dans les ombres. Mais ce n'était surement qu'une impression, après tout, qui pourrait voir dans une telle brume. Repoussant ce désagréable sentiment, il tire à nouveau sur son cigare avant d'expirer doucement, essayant au passage de se calmer. Le stress certainement. Bref, il continue de chercher la provenance du son mais il sent, malgré tout, sa poigne se resserrer sur la poignée de son flingue.

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Peu de temps après, il réussira à rejoindre un espace sans brume. Etrangement, en face de lui, la clochette était là, immobile. Caesar aura une envie soudaine de la faire tinter, par ailleurs. Mais ce n'est pas le plus important, car en face de lui, ce n'est pas une boulangerie, mais bel et bien autre chose de plus intéressant et plus inquiétant à la fois.

En face de lui, un bar. Un bar dont le bois avec lequel il a été fait semble en grande majorité brûlée. Les vitres dans un état innommable, emplies de saletés et de choses dont on préfère taire l'existence. Bref, une vieille bicoque toute pourrie.

Super. Entre le camion glace du pédo du coin et la boulangerie hipster des 15-25 ans, voilà qu'il tombe finalement sur un bar de camé. Toutefois, même s'il ne connaissait pas le quartier comme sa poche, le K n'avait absolument AUCUN souvenir de cet endroit. Tandis qu'il s'avance, gardant son 9mm en main, il observe également la brume aux alentours qui semble s'arrêter. Amusé par ce fait, il fera glisser sa main sur la paroi brumeuse, à la limite entre la brume et la "bulle" autours du bar. Mais, sans détournant sans plus tarder, il s'avancera jusqu'à la porte, non sans faire tinter la cloche en passant. S'il en avait envie, pourquoi s'en priver? Avant d'entrer dans les lieux, le K tentera de voir à l'intérieur, via une fenêtre pas trop sale ou cassée par exemple.

**Dante**

Impossible de discerner quelque chose. Les vitres sont trop sale. Alors qu'il s'apprêtait à s'avancer après avoir sonné la clochette, son écho se répercute à travers les murs, au point de gentiment faire mal aux tympans du Koronti. En réalité, c'est comme si la petite clochette était devenu un concerto à elle toute seule. Il fermera sûrement les yeux sous la douleur, cependant, une fois les yeux rouvert, le bar aura mystérieusement changer.

il pourra observer un bar, digne des années 70, totalement à l'opposé du précédent. Il s'agit bien sûr du même, il pourra s'en douter facilement, mais celui-ci est bien plus vivant, beaucoup plus chaleureux. Des rideaux de couleurs pourpre cachant l'intérieur dont on peut voir quelques lueurs à travers ces derniers, une musique de jazz sombre et mélancolique semble se faire entendre derrière une mystérieuse porte en bleue, alors que son regard, lui, est attiré plus en hauteur :

Un néon aux couleurs bleutés avec l'inscription "Blue Moon" sur un croissant de , de cette même couleur.

Bordel. Ne jamais suivre ses plus bas instincts se dit-il en grimaçant et en fermant les yeux, tentant d'arrêter la clochette de sonner en la maintenant en place. Mais voilà que le son se dissipe déjà et qu'il ouvre à nouveau les yeux et, wtf. Juste wtf. Se frottant les yeux de son index et son pouce, le K range son flingue et tire à nouveau sur son cigare. Brièvement, il fermera les yeux et les réouvrira. Mais non, il n'hallucine pas. Par ailleurs, il jettera un coup d'oeil à son cigare avant de le renifler. Non, pas d'odeur particulière indiquant la présence d'une drogue quelconque. Pour la première fois, Caesar hésite. Clairement, entrer dans un bar sympa c'était mieux que rentrer dans un bar à crack mais tout de même. Regardant derrière lui, le brouillard ne semble pas se dissiper. Bon.

-Dieu m'en sois témoin, s'il y a une pin-up des années 50 dans ce bar, je suis dans un rêve et je la foudroie sur place.

Puis, il viendra simplement poser sa main sur la poignée de la porte et entrer.

**Dante**

Il pourra rentrer

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