Dans une rue, de nuit

Admin MJ Humeur : The End is near

Dans une rue du célèbre endroit, avec pleins d'alligators et de bonnes choses

Comment ça des alligators ? Charlie est juste appuyée sur un mur, à quelques mètres de l'entrée d'un bar. La rockeuse, puisque c'en est une, semble plongée dans ses réflexions. A peine troublée par la musique forte qui s'échappe du bar non loin à chaque fois que la porte s'ouvre, elle fait tourner ses clefs autour de son doigt pour s'occuper un peu.

Admin MJ Humeur : The End is near

Charlie pourra apercevoir, dans cette nuit plus que paisible, que le froid semble se lever. Si celle-ci n'est pas habillée chaudement, elle risque de le sentir passer.

Autour d'elle, elle pourra apercevoir des personnes rentrer dans le bar, d'autres en sortir, d'autres se faire récaler par un vigile qui ne semble pas vraiment appréciateur des fauteurs de trouble. Des génies voulaient rentrer dans le bar avec des bouteilles d'alcools dans leurs sacs. Ouais. Rien que ça.

Par ailleurs, elle pourra voir qu'au loin, des nuages se profilent à l'horizon, commençant à cacher la lune ainsi que la lumière principale de la nuit, alors que l'ambiance est toujours plus grandissante dans le bar non loin d'elle

Ambiance grandissante qui ne semble toujours pas attirer la jeune femme. La température baissant soudainement serait peut-être l'élément convaincant, mais pour l'instant elle se contente d'un rire moqueur à l'égard du petits groupes frauduleux qui tentait vainement d'entrer avec des boissons extérieur.
Son observation se recentre tout de même bientôt sur les nuages qui s'agitent étrangement jusqu'à plonger la rue dans une semi obscurité quasi inquiétante. Son dos se décolle du mur, et après s'être doucement frotté les mains pour les réchauffer, elle fait un premier pas en direction du bar, hésitant encore à y retourner.

Admin MJ Humeur : The End is near

Le petit groupe, en parlant de lui, se verra expulsé par le vigile qui semblait en avoir marre de leurs conneries à force de tentatives de négociations.

Cependant, après les nuages, la jeune femme sentira le froid définitivement se lever alors qu'au loin, une brume semble se lever

Ralentie, dans ce qui semblait être son chemin vers le bar, Charlie finit par frissonner. La température en Nouvelle-Orléans n'était certes pas connue pour être caniculaire, mais un tel revirement n'avait rien d'ordinaire. Regardant autour d'elle les inconnus, elle semblait les questionner du regard. "Vous aussi vous sentez, comme il fait froid ?"
Un frisson la parcouru avant que Charlie ne décide finalement de marcher en direction de la brume. Ca n'avait rien d'ordinaire, et les choses pas ordinaire c'était bien au goût de la musicienne.

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Charlie pourra sentir le froid l'envahir de plus belle. Oui, les passants ressentent effectivement ce froid, et eux, quant à elle, décideront d'aller dans le bar. Le choix le plus logique qui soit pour quelqu'un de normal, ou ne cherchant pas à avoir des ennuis...Ou bien simplement tomber malade.

En tout cas, plus la jeune femme s'avance dans la Brume, plus elle aura froid et sera frigorifié. Oui, définitivement, cette brume n'est PAS normale. Mais elle n'aura pas de trop de question à se poser, car au loin face à elle, dans la brume, un son de clochette retentit

Ecartant les bras comme pour sentir cet air glacé la parcourir toute entière, la jeune femme ne semble plus dérangée par le froid ambiant. Ses yeux de maquillage noir sont grands ouverts, et puisqu'elle n'a aucune idée d'où elle va elle se contente de suivre le son de la cloche. Qui lui aussi, faisait tache au milieu du paysage.
La normalité aurait voulu qu'elle s'interroge, qu'elle se souvienne peut-être de ses connaissances adeptes de rumeurs qui avaient sans doute évoqués une ou deux fois le Blue Moon, mais pour l'heure, la musique du bar résonne encore dans sa tête et les éléments déchainés autour d'elle lui font plus que plaisir. Après tout, c'était classique en Nouvelle-Orléan, les ouragans et autres intempéries. Et Charlie avait toujours pour habitude de sortir y faire un tour. Cette fois-ci ne ferait pas exception.

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Au loin, elle pourra entendre un nouveau son de clochette, qui retentit à travers la Brume, cette fois-ci, plus fortement

La brume toujours la brume, et ce son de clochette qui ne semble plus s'arrêter, c'en devenait lassant. Charlie ne connait pas la patience, dans ce genre de situation ou sa curiosité l'anime. Alors elle presse le pas en direction du son, profitant du fait que s'agiter un peu la réchaufferait bien plus que de se promener au hasard dans ce nuage glacé.

**Dante**

Au fur et à mesure qu'elle court, elle pourra sentir le froid s'insinuer dans ses poumons. La clochette, elle, continue de retentir au loin. Plus elle court, plus elle verra qu'elle se rapproche de l'origine du son. Derrière elle, elle pourra entendre un bruit étrange. Un son à la fois clair, mais aussi particulièrement lourd...Le bruit de chaines qui se font traîner sur le sol.

Sa course est désarticulée, ses gestes n'ont rien de logiques. Elle tourne sur elle même une fois, semblant se prendre au jeu que la brume lui offrait. Là, cachée de la vue de tous, elle n'avait aucune envie de ralentir et pourtant le bruit des chaînes la force à le faire. Continuant sa route au pas, un sourcil levé et marchant à reculons, elle plisse les yeux pour tenter de voir au travers de cette brume. D'où provenait ce nouveau son ? Le danger était-il tapi, quelque part, tout proche ? Une certaine peur commence à poindre, bien que la rockeuse n'en ai pas conscience encore. Son visage n'a après tout pas perdu son sourire.

**Dante**

Le son des chaines se fait légèrement plus proche, cependant, inconsciemment, son esprit lui criera ce mot : DANGER. FUIR.

Puis, après quelques instants de concentration de l'endroit d'où provient le son des chaines, elle pourra voir deux points rouges au loin. Chose encore plus dérangeante, renforçant cette volonté de fuite

Le sourire de Charlie se fait enfin la malle, laissant ses lèvres entrouvertes dans une expression mêlant hésitation et incrédulité. Son corps se mouvait tout seul, ignorant bien la curiosité grandissante de la rockeuse pour ces deux points rouges, et l'amenant toujours plus de ce qui semblait être la sécurité. Pourtant, Charlie ralentit indéniablement. Ses yeux toujours plus plissés dans une tentative pour voir ce qui arrivait, elle n'est pas décidée à choisir la voix de la sécurité pour le moment.

**Dante**

Alors, venant du bruit des chaînes, elle pourra entendre...un râle. Un râle qui se fait bien proche et pas très sincèrement humain.

Ca semblait mal engagé cette histoire. Et quelque chose lui disait que ça allait mal finir. Mais comment en être sûr sans avoir vu ? Sans avoir pu poser ses yeux sur l'objet de curiosité, sans avoir pu mettre un nom sur ce qui nous effraie ?

- Okok c'est peut-être la merde.

Son ton laisse entendre une certaine inquiétude, mais probablement pas autant que ce que la situation imposait. Charlie n'était pas facilement impressionnable, et elle n'avait pas l'habitude de reculer devant les choses. Et cette fois-ci ne fit pas exception. Son pas accéléra, suffisamment pour qu'elle puisse taper sa meilleure pointe en cas de grand danger, mais pas assez pour l'éloigner de la bête et risquer de ne jamais en apercevoir ses contours. Elle n'avait rien sur elle pour se défendre, et ne s'en souciait pas plus que ça. Ses vieilles Dr. Marteens usées lui permettraient de fuir si le danger approchait trop.

**Dante**

A force de courir, la jeune femme finit par tomber...sur une ruelle. Une ruelle, sombre, craignos, où repose un tas de bois brûlé qui fut autrefois un bar. Près de lui, une clochette, qui donne envie d'être tirée

Charlie s'arrête net dans cette nouvelle rue, indécise quant à la direction que ses pensées devaient prendre. Ce qu'elle vivait n'avait rien d'une hallucination, c'était empreint de réel, et lorsque ses yeux se posent sur les objets bien réels quoi l'entourent, ce n'est pas la rutilante clochette qui attire son regard. C'est le tas de bois brûlé.
L'odeur du feu imprègne rapidement ses poumons, inventée de toute pièce ou non, et très vite ses yeux écarquillés partent en tout sens, observant chaque recoins, semblant chercher une issue pour fuir sans réellement la trouver. La chaleur des flammes pourtant éteintes depuis longtemps l'enveloppe entièrement, et ses mains entourent son crâne, le encadrant un visage terrorisé.

**Dante**

Elle ne trouve rien. Hormis la clochette, qui, étrangement, est propre comme un sou neuf

Les mains toujours autour du visage, elle à l'impression que le monde vrille tout autour d'elle, qu'elle perd pied, qu'elle suffoque même, et d'un seul coup, tout s'arrête. Elle laisse retomber les bras le long du corps, la tête orientée vers le bas, alors qu'un sourire en coin étirer progressivement son visage qui ne présente désormais plus de marque visible d'inquiétudes, si ce n'est le sillon de son maquillage provoquée par les quelques larmes qu'elle à versé.

- Mais c'est que quelqu'un à essayé de faire un putain de barbecue la?! Et j'étais même pas invitée en plus.

Elle se met à arpenter l'endroit avec un oeil nouveau et une vivacité renouvelée, s'approchant de l'emplacement de l'ancien bar brûlé, avant de foutre des coup de pieds énergique dans le tas de cendres et de buches.

- Ben alors?! Elle est ou ma foutue bière gratuite là?!

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Personne ne lui répondra. En plus, elle se fera mal au pieds.

La clochette, quant à elle, reste toujours là, silencieuse

Elle se mettre à lâcher tellement de dingueries qu'il vaut mieux ne pas toutes les retranscrire.

- Putain de bordel de m...

Charly se laisse littéralement tomber sur les fesses avant de retirer sa chaussure et de vérifier su elle c'était ou non éclaté l'orteil avec sa connerie.

- Va falloir se décider là, c'est réel ou pas toute cette merde?! Parce que la je crève de mal au pied.

Elle ne parlait pas vraiment à quelqu'un, si ce n'est à elle-même.

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Personne ne lui réponds. Par contre, son intuition, elle, est tournée vers la clochette. Son instinct, tout comme tout à l'heure, lui dit de faire sonner cette clochette, mais de manière plus prononcée encore

Comme n'importe qui en cas de douleur, elle rage grave, et commence à s'énerver sur ce qui l'entoure. Et vu qu'une clochette c'est potentiellement moins dangereux qu'une buche, elle la saisit avant de tenter de l'arracher et de la jeter au loin.

- Saloperie va.

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Alors qu'elle tente de l'arracher, la clochette se met à sonner. Sauf que le son, au début faible, semble se répéter en boucle, toujours de plus en plus fort. La jeune femme a beau être une rockeuse, la sensation est au-delà d'être à côté des basses à un concert, en plus de donner un mal de crâne énorme. Malgré toute sa folie, elle fermera les yeux durant quelques instants, sûrement qu'à ce moment-là, elle se mettra à prier pour que la douleur cesse.

Ces instants de souffrance passé, elle pourra rouvrir les yeux et remarquer que le bar auparavant noirci semble bel et bien là, présent droit devant elle, en un seul morceau. Un écriteau avec un néon où est noté "Blue Moon" pourra lui faire comprendre qu'elle est à la bonne adresse

Charlie se laisse tomber au sol sous la douleur, ainsi qu'à cause de la confusion qui régnait sous son crâne. Un hurlement se mêle au son de la cloche, strident, épouvantable, et déchirant, et lorsqu'elle rouvre les yeux un instant plus tard alors que le bruit à cessé, ses yeux semblent tout à fait calme. Plus aucune trace de colère, plus aucun accès de violence, la musicienne retire doucement ses mains de ses oreilles avant de se redresser.
Il lui faut plusieurs secondes, qu'elle passe à regarder autour d'elle, avant de se souvenir de la brume et de la ruelle étrange. Et elle le sait, certains éléments lui manquent. C'est donc avec la facilité de l'habitude qu'elle secoue la tête pour se remettre les idées en place et passer à autre chose. Que c'était-il passé ? Elle ne le saurait jamais. Et ça n'avait que très peu d'importance.

[color:9d1a=#dd70ff ]- Le Blue Moon ?

Il lui faut encore quelques secondes de réflexion, de pensées nébuleuses et désordonnées, avant qu'enfin elle se décide à s'approcher de la porte. Après tout, l'objectif de sa soirée était bien de la passer dans un bar. Et même si celui-ci était loin de ressembler à ceux qu'elle fréquentait habituellement, vu les tracas qui l'avait mené ici elle avait surtout envie d'entrer dans un bâtiment, de voir des gens et de s'assurer qu'elle n'était pas juste morte au milieu de la rue d'un AVC qui aurait provoqué toutes sortes d'hallucinations. Alors même si elle n'y comprenait rien, même si son esprit embrumer prenait ses décisions en mode auto, même si un mal de crâne faisait se rapprocher ses deux sourcils, Charlie poussa la porte du bar avant d'y entrer.

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